Évènement

Morgane Tschiember Epiphanie

Samedi 6 octobre 2018 à 19h

Installation coproduite par la Fondation d’entreprise Ricard dans le cadre de la Nuit Blanche.

Morgane Tschiember porte un vif intérêt aux matériaux de chantier, dont elle sublime, dans ses sculptures, les traces de construction comme autant de cicatrices prenant en compte le passé, les accidents ou l’histoire des objets.

Dans les jardins de l’Espace Pierre Cardin, Morgane Tschiember a élaboré un dispositif scénique métallique qui porte sur chacune de ses faces un fragment d’un vers de Rainer Maria Rilke, afin que le texte soit lu en trois temps. Sans début ni fin, la dernière phrase du poème Portrait intérieur forme une boucle, qu’elle surexpose en lui donnant une existence autonome. En brûlant, les mots n’en paraissent que plus présents et plus ardents, ils célèbrent un moment de communion et de partage, à la frontière entre la fête païenne et la performance individuelle.

20h30 : Concert de MOTORIK

Ils paraissent travailler à quelque chose de gros. La désinvolture qu’ils affichent au premier abord ne parvient pas à dissimuler la gravité de l’enjeu : c’est plutôt que la langue leur pèse devant l’ampleur du chantier. Ils ne simplifient pas, ne vulgarisent rien, mais poussent au cœur du problème, érigent, amassent, rassemblent la matière, qu’il s’agisse de sons, d’objets, de matériaux collectés ou fabriqués.

Ils tournent, trafiquent, projettent, se perdent, se font dépasser par cette matière grouillante, poisseuse, dont ils ne viennent jamais totalement à bout, mais avec laquelle ils ne font jamais vraiment de compromis. Leur pratique de l’expérimentation totale leur offre de balayer tous les champs, d’attaquer toutes les limites.

On les croirait affairés à la mise en scène de leurs propres aventures, en improvisant la bande originale sur leurs guitares bricolées, en construisant les décors, rocs, bâtisses et monuments, en organisant les batailles, les fêtes et les débâcles.

21h30 : « Babylone », une performance de Aziyadé Baudouin-Talec

Après des études littéraires et théâtrales à La Sorbonne Nouvelle – Censier, Paris 3 et une formation de comédienne, Aziyadé Baudouin-Talec écrit (théâtre, littérature, poésie) et met en scène avec la Compagnie Apparatus. Elle s’éloigne progressivement du théâtre pour se consacrer à l’écriture et penser des rapprochements entre littérature, art contemporain et danse contemporaine au travers de lecture-action. Son texte Topiques paraît dans SPIP. En 2016 elle crée Les écritures bougées, structure de production et de diffusion de la littérature contemporaine dans le cadre de laquelle elle invite auteurs, artistes, chorégraphes, réalisateurs et musiciens à produire des lectures-actions. Elle est aussi curatrice.

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Date
Horaire
19h00
Entrée libre
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