Biennale de Lyon 2017
Soutien du projet de l’artiste Melik Ohanian.
À l’occasion de la 14ème Biennale de Lyon 2017, la Fondation d’entreprise Ricard confirme son engagement en faveur de la scène française. En collaboration avec le Cineparts et la galerie Chantal Crousel, elle apporte son soutien au projet de l’artiste Melik Ohanian.
A propos de la Biennale :
Depuis sa création en 1991, Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, propose à chaque commissaire invité de réfléchir à un mot donné pour trois éditions. La Biennale de Lyon 2017 est le second chapitre d’une trilogie autour du mot « moderne », et c’est avec ce mot que Thierry Raspail a invité Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, à imaginer cette 14e édition, à la Sucrière et au macLYON du 20 septembre 2017 au 7 janvier 2018.
A propos de Melik Ohanian :
Né en 1969 à Lyon (France), vit et travaille à Paris (France) et New York (États-Unis). Entre science, philosophie, astrophysique et arts visuels, Melik Ohanian explore et dépasse, à travers différents supports, l’aspect matériel de l’oeuvre. Nourri d’une réelle culture de l’image, Melik Ohanian s’inspire des différentes procédures propres au cinéma et aux techniques de projections contemporaines pour travailler autour du statut de l’image et du concept de temps. Pour la Biennale, Melik Ohanian propose un nouveau projet qui mêle volontairement film, chorégraphie et architecture : « Ces va-et-vient et rebonds du temps, avec ces rappels au passé, ces projections dans le futur, ou ce rappel au présent, forment la permanence de ce que chacun d’entre nous vit intimement. Parfois dans mon travail, le passé prend le dessus, parfois c’est l’anticipation. Une exposition c’est peut être ça, trouver une stabilité du temps… » Melik Ohanian
Borderland — I Walked a Far Piece, 2017
C’est sur un territoire en marge, comme déterritorialisé, sur un toit flottant à New York, éclairé par un feu d’une nuit, que Melik Ohanian imagine un nouveau huis-clos. Borderland – I Walked a Far Piece est une scène ouverte, un asile, où l’artiste filme les personnages inspirés du roman Plans de Rudolf Wurlitzer, les laissant poursuivre leur existence dans le temps du présent. Les différents récits de leurs errances s’entremêlent, créant de nouveaux territoires dans l’obscurité. Melik Ohanian fait résonner, le temps d’une nuit au cours de laquelle les lumières de la ville électrique se sont comme absentées, le rythme fragmenté, la poésie beat, de la vie nomade de ces vagabonds célestes, tandis que l’on entend au loin les sons du sol.