Réflexions sur le commissariat d'exposition en Art contemporain

Géographies du commissaire d’exposition / Mardi 25 janvier à 10h

Avec Jean de Loisy, Caroline Hancock et Claire Staebler / Modérateur Keren Detton
Comment se construit un réseau de commissaire ? En quoi ce réseau influence-t-il ses productions ? Les fonctions de théoricien ou d’enseignant, le contact avec les politiques, ou encore les contraintes liées à un contexte particulier, mais aussi et surtout le rapport aux artistes et la proximité avec les oeuvres ou leurs représentations changent-ils les façons de travailler et les objectifs du commissaire ? De quelle façon la notion de réseau peut-elle être liée à celle de spécialisation ou de style ?

Commissaires, conservateurs, etc. / Mercredi 26 janvier à 10h

Avec Sébastien Gokalp, Charlotte Laubard et Olivier Michelon / Modérateur Daria de Beauvais
Les frontières sont poreuses entre expositions permanentes et temporaires, actualité et histoire, et ce d’autant plus que la gestion d’une collection leur est parfois associée. Faut-il, dès lors, privilégier l’oeuvre, l’artiste, ou bien la pratique devant un public ? Que devient la place de l’histoire dans la fonction du commissaire ? Quelle position adopte-t-il face à l’histoire de l’art, notamment lorsqu’il est investi d’une mission d’Etat ?

Une question de temps / Jeudi 27 janvier à 10h

Avec Anne Bonnin, Thierry Davila et Guillaume Désanges / Modérateur Marc Bembekoff
Expositions à répétition, variables et variations, itinérances, expositions permanentes modulables, performance et vidéo… Le temps est un facteur déterminant dans les processus d’apparition et de modification de l’exposition. En outre, il permet d’envisager le rapport au public sous un angle nouveau, de ré-imaginer la notion de projet, de penser sa mémoire et ses traces. Elaborer une exposition ne revient-il pas à créer, ou au moins à jouer, avec une ou plusieurs durées ?

L’exposition sans cube / Vendredi 28 janvier à 10h

Avec Mathieu Copeland, Eric Mangion et Emilie Renard / Modérateur Audrey Illouz
Le white cube, structure dite de validation ou de légitimation, présente autant de variantes théoriques que de réalités. Si l’on peut problématiser le rôle du scénographe, la place accordée aux artistes dans l’accrochage, les formes de commissariat sans cube se multiplient également aujourd’hui, posant de manière plus aiguë la question des supports ou des médiums de l’exposition. Et ce jusqu’à la question finale : peut-on faire du commissariat d’exposition sans expositions ?

Communiquer une pensée / Samedi 29 janvier à 11h

Avec Nicolas Bourriaud, Catherine David et Michel Gauthier / Modérateur Damien Airault
Le discours du commissaire d’exposition dépasse parfois l’exposition en tant que telle pour se déplacer vers un propos parallèle. Plus généralement, la production du discours, écrit ou oral, acquiert souvent une place prépondérante dans le quotidien du commissaire. Comment mettre en mots, comment définir une place qui se situe dans des interstices, entre les langages, les intentions et les subjectivités ? Par extension, n’assiste-t-on pas à l’apparition d’un vocabulaire spécifique au commissariat d’exposition ?

L’association C-E-A / Commissaires d’exposition associés a été créée en octobre 2007. Son objet est de constituer une plateforme de réflexion, de promotion et d’organisation d’activités autour de l’identité professionnelle du commissaire d’exposition. En effet, alors même que la profession tend à se développer dans le champ de l’art contemporain, le métier de commissaire n’a pas d’existence sociale ni fiscale strictement définie. L’association souhaite mener un travail de réflexion permettant de mieux circonscrire cette pratique, de mieux cerner ses différents besoins et ses modalités d’exercice afin de mettre en place des actions de soutien à cette activité : résidences, bourses de recherche, aide à la production de projets.

Le Cipac réunit les professionnels engagés dans l’accompagnement des artistes, la production, la diffusion d’oeuvres d’art et la médiation auprès des publics. Seize associations professionnelles sont aujourd’hui membres du Cipac. Elles représentent 1.600 professionnels travaillant dans le secteur de l’art contemporain en France et 550 structures culturelles : musées, galeries, écoles d’art, artothèques, centres d’art, bibliothèques, Fonds régionaux d’art contemporain. Le Cipac soutient et développe la vie de l’art contemporain en France, contribue à la structuration de son milieu professionnel et favorise une meilleure connaissance de ce secteur.