Apolo One

A l’occasion d’une résidence à la Villa Kujoyama, au Japon, Anne Le Troter a commencé à s’intéresser à la « culture de l’excuse ».  Depuis plusieurs années, l’artiste décortique les mécanismes du langage, la position du porte-parole individuel, du messager et du remplaçant. Les excuses publiques, proférées par les politiques, les dirigeant.e.s, chef.fe.s d’entreprises, responsables, et pop-stars n’ont cessé ces dernières années d’abonder la sphère publique. Il existe également un service d’excuses privées que l’on peut louer grâce à des entreprises spécialisées. C’est cette récole qu’Anne Le Troter engage dans son dernier spectacle, où il est question de porter physiquement les excuses des autres.