Fiorenza Menini

Artiste

Née en 1972, elle est représentée par la galerie Coullaud Koulinsky, Paris. Elle vit et travaille à Nice.

Fiorenza développe le lien entre image et récit, photographies et textes, mémoire, écriture, lecture, une œuvre contemporaine, où on trouve autant les performances réalisées par Fiorenza, qu’une pièce pour le théâtre, aussi du film vidéo, une collection de silence de cinéma, des photographies bien sur, textes, et articles édités dans la presse.

Investigation géographique, déplacement corporel, évènements réels, évènements fictifs, mémoire, rencontres, récits, écriture,  et le silence, blanc, vide, suspension, corps, histoire du corps, performance, théâtre, résistance, mutisme, et enfin traversée, corps, âme, paysage.

 

Fiorenza est une artiste qui pratique dans la photographie, le film et la performance. Ses photographies et ses vidéos ont été présentées dernièrement à Arles Photo (2016), et dans differents lieux; au New Museum (NY), Art Chelsea Museum (NY), Contemporary Art Museum of Santa Monica (L.A.), la Kunsthalle Fri-Art (Fribourg), la Fondation Juan Miró (Barcelone), le Museo Reina Sofia (Madrid), Secession à Vienne, Attitude à Genève, Centre pour la photographie C/O à Berlin, le Centre National de la PhotographieLa Fondation Ricardle PlateauLa Maison Rouge (Paris). Fiorenza a aussi été représentée par la galerie Yvon Lambert à Paris, et Taché Levy à Bruxelles.

Ses vidéos ont été diffusées dans différents festivals, Montevidéo à Marseille, Festival du Film et du Documentaire de Rotterdam, Biennal of Vidéo Art, Michelen, Festival du Film Numérique de Clermont Ferrand. Sa séquence vidéo « Untitled » un plan séquence de 28 minutes traitant de la chute du World Trade Center se trouve, dans les collections du Centre George Pompidou. Ce film a servi de support dans de nombreux centres réflexifs et philosophiques (Sorbonne, Paris 8, invitée CNRS, autour d’une œuvre) et a donné lieu à des publications universitaires.

Sa pratique et sa connaissance de la performance, se sont établies par de belles performances, comme « Slow slow », un slow dansé au ralenti,  performances réalisées en France, aux USA, au Portugal et en Corée, celles-ci ont inclus jusqu’à 30 performers sur scène et sont à l’origine de la création d’un spectacle pour le Théâtre de Gennevilliers, sur le thème du corps performatif et ses mémoires de performances.

Elle a donné des conférences, workshop autour de la performance et de l’image, à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, de Mulhouse, et a été invitée comme artiste et critique pour le programme de l’ISNY (New York Studio critic Program and Studio). Pour finir, Fiorenza a réalisé la couverture photo d’un fanzine, Offshore pendant 10 ans (2002-2013), depuis 2013 elle propose ses textes dans une perspective beaucoup plus élargie.

Depuis quelques années, elle propose une œuvre qui se combine entre photographies, textes, et objets, où l’expérience, l’observation, le regard de l’artiste, toujours emprunt de l’expérience de la performance, reste sur une brèche poétique, observatrice, photographique, comme une immense grande liberté qui s’ouvre sur notre substance et besoin de vivre pour nous connaître.