Jimmy Robert / Sirine Fattouh
Cette seconde séance de la sixième saison de Partitions (Performances) propose deux manières de tracer le fil narratif d’une histoire faites d’emprunts et de superpositions. Procédant l’un et l’autre par collages, citations et reprises, les deux artistes proposent de nous guider par l’image et la parole dans leurs histoires respectives. Partant d’une interprétation chorégraphique des œuvres d’une de ses expositions récentes, Jimmy Robert propose d’en établir une nouvelle visite guidée à travers le commentaire du film de cette performance. Sirine Fattouh traverse une histoire du Liban à travers les films des artistes et cinéastes qui l’ont documenté.
Jimmy Robert / A clean line that starts from the shoulder
Le travail de danse et de performance de Jimmy Robert oscille entre l’image et l’objet, entre le personnel et le politique. A clean line that starts from the shoulder est une performance dans laquelle il explore les relations entre les lignes, le mouvement et la forme réalisée comme la visite guidée d’une exposition à la fois personnelle mais intégrant des éléments d’œuvres préexistantes, -notamment pour ce projet des œuvres d’Idel Ianchelevici, Lili Dujourie, Stanley Brouwn – auxquelles il ajoute différentes couches de sens. Après avoir présentée une version chorégraphiée de l’exposition au M-Museum de Louvent, il propose pour Partitions (Performances) une nouvelle relecture de l’exposition, guidée cette fois par la parole.
Jimmy Robert (1975, Guadeloupe) vit et travaille à Bucarest (Roumanie). Ses œuvres ont été présentées à The Power Plant à Toronto (2013), à la galerie 1857 d’Oslo (2013), au MCA de Chicago (2012) et au Musée du Jeu de Paume, à Paris (2012). Jimmy Robert a précédemment présenté ses performances lors de Playground à STUK, à Leuven (2008), et plus récemment au Musée Migros de Zurich (2015) et à la Synagogue de Delme (2016), ainsi qu’au Teatro Ipanema de Rio de Janeiro (2012), à la Kunsthalle Basel à Bâle (2011) et à la South London Gallery de Londres (2010). Son travail est représenté par la Galerie Diana Stigter d’Amsterdam et la Tanya Leighton Gallery de Berlin.
Sirine Fattouh / Une histoire du Liban à travers les œuvres de ses artistes et cinéastes
Le travail de Sirine Fattouh met en perspective les marques profondes laissées par la guerre au Liban, son pays natal, et l’impact de la guerre sur la production artistique des artistes de la région. Avec cette performance initiée au Mucem et qui se poursuivra au Kaai Theater de Bruxelles Sirine Fattouh nous guide à travers une part d’histoire du Liban concentrée sur trois moments spécifiques : la fin de la guerre civile en 1990, l’attentat contre l’ancien Premier ministre en 2005 et le conflit israélo-libanais de 2006.
Sirine Fattouh est née à Beyrouth en 1980. Artiste et chercheuse, elle vit entre Paris et Beyrouth. Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy en 2006 et Docteur en Arts Plastiques et Sciences de l’art à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) avec une thèse sur La création à l’épreuve des guerres et de leurs effets, portant sur les artistes contemporains libanais. Elle a exposé son travail notamment au Beirut art Center, au Mucem à Marseille, à the Empty Quarter Gallery de Dubaï, à la Villa Savoye de Le Corbusier (Poissy, France), à la galerie Michel Journiac et à la Biennale de Thessalonique en Grèce. Elle présentera prochainement une nouvelle version de cette performance au Kaai Theater de Bruxelles.
